Les États-Unis finissent par reconnaître sur le plan diplomatique l'Union soviétique en 1933 par réalisme politique car Roosevelt la voit comme un contrepoids à l'Axe Rome-Berlin-Tokyo[37],[38]. Le CLC finance des magazines, dont la revue Encounter, des voyages, des bourses, des articles, des éditions, des concerts et des expositions. Kennedy hausse le ton et annonce le 25 juillet 1961 une augmentation importante des moyens militaires américains et les principes qui constituent la ligne rouge à ne pas franchir par les soviétiques : droit de présence et droit d’accès des Occidentaux à Berlin-Ouest, garantie de la sécurité et des droits des habitants de Berlin-Ouest[241]. Dès septembre 1945, en application des accords de Potsdam, les diplomates des quatre vainqueurs de la guerre en Europe se réunissent à de très nombreuses reprises dans le but d'apporter des réponses aux questions de paix, de développement économique et de sécurité en Europe. Les dirigeants soviétiques estiment à la fin des années 1970 être en position de force pour mener une politique offensive. Le Comité olympique américain figure sur la liste les organismes à utiliser à des fins de propagande gérée par l'United States Information Agency qui vise à créer un imaginaire collectif favorable en s'appuyant pour partie sur le sport et sur l'olympisme[336],[337],[338]. Elle prend toutes les formes possibles d'affrontements, de l'espionnage aux actions secrètes en passant par la propagande, de la compétition technologique à la conquête de l'espace en passant par les compétitions sportives[3],[4],[5]. », CVCE - Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe sur www.cvce.eu, UNO / ONU - Organisation des Nations Unies, Avec un succès très limité : en novembre 1946, d’après un sondage en zone américaine, 37 % d’Allemands estimaient que « l’extermination des Juifs, des Polonais et d’autres « non-Aryens » était indispensable à la survie du peuple allemand » et, en 1952, 25 % des Allemands de l’Ouest admettaient avoir « une opinion favorable » sur Hitler (consulter, CVCE - Centre Virtuel de la Connaissance sur l'Europe, World Trade Organization (auparavant GATT). L'attaque dans le temple abandonn est super, et tr s intense. Dès lors le KKE de nouveau soutenu par les pays communistes voisins et notamment la Yougoslavie reprend les armes au printemps 1946 en réponse à la politique très répressive menée par le gouvernement qui s'appuie largement sur des milices de droite. Sur les huit millions d’hommes mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes n’ont jamais revu le clocher de leur village natal et plus de quatre millions ont été gravement blessés. Le sommet est également entaché par la nouvelle détermination de Gorbatchev - contrepartie aux importantes concessions militaires imposées aus durs du PCUS - depuis son arrivée au pouvoir (ripostes immédiates aux expulsions britanniques de diplomates soviétiques en septembre 1985, françaises et italiennes en février 1986) de ne plus laisser sans réponse les rebuffades et accusations d'espionnage. Le 5 novembre, l'Union soviétique accuse la France et la Grande-Bretagne de mener une guerre coloniale et en termes à peine voilés agite la menace de l'emploi des armes nucléaires[226],[228]. Il entre en vigueur le 10 octobre 1963, après ratification par les trois parties originaires et d'autres États. Les canaux officiels de promotion ou de diffusion de la culture sont complétés par des canaux où l'intervention politique est plus discrète, voire totalement masquée. En effet, l'Europe était bien différente de celle d'aujourd'hui : La. La grande question à Washington est de savoir si les véritables ambitions du Kremlin dépassent celles résultant d'impératifs de sécurité, donc défensifs, ou bien si elles constituent une menace pour tout le continent européen dont la perte nuirait gravement aux intérêts géopolitiques et économiques vitaux des États-Unis. Seule la Yougoslavie dirigée par Tito réussit à échapper à l'emprise soviétique, mais elle représente pour le Kominform l'ennemi à abattre[148]. Concernant la fin de la guerre froide, G.-H. Soutou la situe entre l'été 1989 et l'automne 1990[26]. L'architecture de sécurité de l'Europe est, durant la guerre froide, dominée par l'OTAN et le Pacte de Varsovie. Par cette intervention qu'il a longtemps hésité à lancer, Moscou cherche à sauver le régime communiste au pouvoir à Kaboul depuis avril 1978 dont les réformes coalisent contre lui les forces traditionalistes du pays et qui fait face à de nombreux groupes armés de moudjahidines d'obédience sunnite ou chiite. Ce débat est au cœur de la présidence de Jimmy Carter pendant laquelle, aux États-Unis comme en Europe, peu à peu les dirigeants se rallient à la seconde option et adoptent des politiques de fermeté vis-à-vis de Moscou[302]. Il s'agit en fait d'affirmer l'autorité du PCUS et d'orienter la ligne politique du PCF et du PCI dans le sens voulu par Moscou[107],[108],[109]. L'objectif premier est de faire échouer le plan Marshall et le cas échéant de profiter d'une situation révolutionnaire. Un satellite de reconnaissance américain de la série Corona réussit pour la première fois en 1960 à ramener sur terre des photos prises dans l'espace[193]. Oscars Best Picture Winners Best Picture Winners Golden Globes Emmys STARmeter Awards San Diego Comic-Con New York Comic-Con Sundance Film Festival Toronto Int'l Film Festival Awards Central Festival Central All Events La Chine juge la politique soviétique de coexistence pacifique trop conciliante à l'égard de l'Ouest et refuse de s'associer aux critiques à l'encontre de Staline que Khrouchtchev formule publiquement. Trois traités de réduction des armements sont signés entre 1987 et 1991, qui concernent respectivement les armes nucléaires à portée intermédiaire (INF), les armements conventionnels (FCE) et les armes nucléaires stratégiques (START). Durant les onze mois que dure le blocus, les 275 000 vols effectués acheminent plus de 2 millions de tonnes de fret. Nous avons besoin de marchés, de gros marchés, pour y acheter et pour y vendre. Ce nouveau cours vise à la consolidation de la situation de monopole des Etats-Unis sur les marchés, monopole qui s'est établi par suite de la disparition de leurs deux concurrents les plus grands - l'Allemagne et le Japon - et par l'affaiblissement des partenaires capitalistes des Etats-Unis : l'Angleterre et la France. Le coup de Prague de février 1948 en Tchécoslovaquie – l'une des rares réelles démocraties d’avant-guerre en Europe de l’Est – en est le dernier acte[64]. En Europe occidentale, le débat d'idées entre partisans et opposants au marxisme bat son plein durant presque toute la guerre froide. Certains auteurs comme P. Grosser, Leffler ou Westad consacrent d'importants développements aux origines de la guerre froide qu'ils font remonter au début du XXe siècle et plus particulièrement à la révolution d'Octobre de 1917[23],[24],[25]. Showing all 0 items Jump to: Summaries. Les programmes spatiaux soviétiques connaissent à partir de 1965 de nombreux déboires : l'écrasement sur la lune de Luna 15, lancé en même temps qu'Apollo 11, symbolise la victoire des Américains, qui ne manque pas d'être exploitée pour illustrer la supériorité de leur modèle de société sur celui des Russes[217],[218]. Le réalisme des dirigeants américains et chinois conduit à un rapprochement spectaculaire qui culmine avec le voyage de Nixon en Chine en février 1972. La guerre froide (en anglais Cold War ; en russe Холодная война, Kholodnaïa voïna) est le nom donné à la période de fortes tensions géopolitiques durant la seconde moitié du XXe siècle, entre d'une part les États-Unis et leurs alliés constitutifs du bloc de l'Ouest et d'autre part l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et ses États satellites formant le bloc de l'Est. Les guerres, et particulièrement celles dans les États issus de l'Indochine française y tiennent initialement une grande place, ce qui conduit à mettre l'accent surtout sur la manière dont l'Est et l'Ouest sont brutalement intervenus dans le processus de décolonisation en raison de leur antagonisme global. Du côté soviétique, en réponse au Plan Marshall et à la création de l’OECE, l’URSS fonde en janvier 1949 le Conseil d'assistance économique mutuelle (CAEM, en anglais COMECON), qui est chargé de coordonner les économies des démocraties populaires et de planifier les échanges commerciaux entre elles dont l'activité sera cependant assez limitée[161]. La guerre du Biafra au Nigeria, entre 1967 et 1970, guerre civile d'origine ethnique, nait de la sécession d'une région au sud-est du pays qui s'auto-proclame République du Biafra. En 1969, Willy Brandt devient chancelier de la RFA et engage l'« Ostpolitik », une politique de rapprochement et d’ouverture à l’Est. Du côté américain, la doctrine MacNamara de riposte graduée remplace la doctrine Dulles de représailles massives. En pratique, Staline veut d'abord contrôler entièrement les pays qui ont été occupés par son armée, même au prix d'entorses aux accords signés à Yalta et Potsdam[56]. Ce dernier sommet tourne court[211],[212] à la suite de l'incident de l'avion espion U-2 américain abattu au-dessus du sol soviétique[k],[192]. Les échanges se poursuivent en 1990 et 1991 sur les sujets politiques, concernant en particulier la réunification de l'Allemagne, militaires, et économiques. Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens (...) de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis : « il n'y pas une paix et il n'y a pas une guerre imaginable sans qu'elle y soit impliquée », « le pacifisme est à l'Ouest, et les euromissiles sont à l'Est, il s'agit là d'un rapport inégal », « un pas important pour tenter d'abattre toutes les barrières encore en place à cause de la guerre froide », « que la force et la menace de la force ne peuvent plus et ne doivent pas être des instruments de politique étrangère », « la liberté de choix [des peuples] est un principe universel [sans] aucune exception », « inclut l'ensemble des questions relatives à la sécurité de l'Union européenne, y compris la définition à terme d'une politique de défense commune, qui pourrait conduire, le moment venu, à une défense commune », « l'évolution de [la] Communauté européenne vers l'union politique, et notamment vers l'affirmation d'une identité européenne dans le domaine de la sécurité, [qui] contribuera aussi à renforcer la solidarité atlantique et à établir un ordre pacifique juste et durable dans l'Europe toute entière », « bien que la musique d’Elvis Presley ou les films de Marlon Brando ou de James Dean n'aient pas été conçus pour faire la propagande du mode de vie américain, ils étaient appréciés par les jeunes Européens, en partie à cause de leur esprit de rébellion. 1 - Chap. C'est par ce canal de la consommation populaire que la culture et le modèle de société américains se diffusent partout, bien davantage que par les actions de propagande organisées par le gouvernement américain. À partir du milieu des années 1970, les « révisionnistes réalistes » voient dans la rivalité américano-soviétique principalement un conflit des besoins de sécurité des grandes puissances et jugent que les gouvernements soviétique et américain ne se comportent pas très différemment l'un de l'autre ni des autres grandes puissances de l'histoire[430]. Mais en octobre, l’intervention de 850 000 « volontaires du peuple chinois » contraint les forces de l'ONU à se replier sur le 38e parallèle, où le front finit par se stabiliser en mars 1951[140]. Elle n'est cependant que partiellement associée par les Occidentaux à la définition du nouvel ordre mondial stable et pacifique, que George H. W. Bush appelle de ses vœux. Bien qu'aucun de ces deux États n'appartienne à l'un des deux blocs, l'Inde en conflit avec la Chine trouve du soutien auprès de l'URSS, tandis que le Pakistan bénéficie de celui des États-Unis. En France, lors des élections législatives du 10 novembre 1946, le PCF obtient 28,3 % des voix. En Afrique du Sud, Nelson Mandela est libéré le 12 février 1990 et l’apartheid est aboli en 1991. Sans qu'il soit possible d’être assuré de la fiabilité des statistiques disponibles, il est généralement admis qu'elles représentent entre 12 % et 14 % du PNB. Les historiens s'attachent dans les premières années à Staline lui-même et à sa politique, avant que l'idéologie communiste ne soit mise en avant comme la cause première de la guerre froide[430]. Au Nicaragua, la guerre civile entre les sandinistes soutenus par Cuba et les contras soutenus par les États-Unis, prend fin en 1990 avec la tenue d'élections libres. Ce choix stratégique des États-Unis, cautionné par les Européens en son temps, favorisera au début du XXIe siècle l'émergence de la politique russe nationaliste et de reconquête d'une influence internationale menée par Vladimir Poutine. This is "c'est pas sorcier" by pallard on Vimeo, the home for high quality videos and the people who love them. Lors de la rencontre entre Gorbatchev et Kohl en juillet 1990, le président soviétique accepte l’appartenance de l’Allemagne réunifiée à l’OTAN en échange d'une aide financière. Il dénonce l’« impérialisme américain » qui vassalise les économies européennes en les plaçant sous la tutelle de Washington. L'influence culturelle des États-Unis s'exprime surtout par la culture populaire (ou culture de masse) qui envahit l'Europe occidentale et réussit à franchir le rideau de fer. On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. La dualité de la politique étrangère de Carter est symbolisée par les personnalités et les positions très différentes de ses deux principaux conseillers, le secrétaire d'État. Le pouvoir central soviétique finit de perdre le contrôle de la situation à partir de l'élection au suffrage universel de Boris Eltsine, le 12 juin 1991, à la présidence de la RSFSR. Pour autant Eisenhower souhaite poursuivre une politique de développement des relations avec les États arabes, après la signature du pacte de Bagdad, et intensifie les actions sur le terrain diplomatique avec toutes les parties. L'année 1948 s'ouvre par la prise de pouvoir du parti communiste en Tchécoslovaquie, qui met fin au régime démocratique en place depuis la fin de la guerre. Élaboré sous l'égide de la Commission du désarmement de l'ONU à Genève et signé le 1er juillet 1968 par les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni, le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) entre en vigueur le 5 mars 1970, après ratification par les trois États signataires et plus de quarante États. La crise débute le 27 novembre 1958 avec l’envoi par Khrouchtchev d’une note aux Occidentaux dans laquelle il propose d'abroger le statut quadripartite de l'ancienne capitale du Reich et de transformer Berlin en une « ville libre » démilitarisée, dotée d'un gouvernement propre[237],[238]. La fin de la Seconde Guerre mondiale sonne le glas des empires coloniaux. Simultanément, le 2 septembre 1945, Hô Chi Minh proclame l'indépendance de la République démocratique du Viêt Nam[136]. La censure exercée sur le forme comme sur le fond, et le contrôle étroit des artistes soviétiques les plus brillants, comme les compositeurs Stravinsky et Shostakovitch, les écrivains MaÏakovski, Meyerhold et Zochtchenko, les peintres Malevitch, Rodtchenko et Tatlin, ou encore le cinéaste Eisenstein, empêchent finalement l'Union soviétique d'être durant la seconde moitié du XXe siècle la patrie de la culture, reconnue dans le monde entier, qu'elle ambitionne d'être[415]. Pour sa deuxième participation aux Jeux de Melbourne en 1956, l'URSS occupe la première place avec trente-sept médailles d'or contre trente-deux aux États-Unis, classement qui reste identique pour les olympiades suivantes. Be the first to contribute! Ils hésitent à promouvoir la culture classique, en particulier allemande, malgré l'admiration dont elle bénéficie aux États-Unis, par crainte de faire écho à la propagande nazie qui l'avait beaucoup exploitée et d'encourager le nationalisme allemand. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes. Ces thèses, radicalement contraires aux premières, provoquent des réactions dans les années 1970 et 1980, alimentées ensuite à partir du début des années 1990 par l'ouverture progressive d'archives inaccessibles auparavant et à leur exploitation en profondeur[426],[428]. Il fait adopter par le Soviet suprême de Russie un texte proclamant la supériorité des lois russes sur les lois soviétiques et démissionne du PCUS, qui est interdit dans l’armée et dans les organismes d’État. Ce positionnement va de pair avec une vive hostilité à l’égard de l’avant-garde moderniste, qualifiée de « décadente » et de ce que Lénine appelait en se moquant les « ismes » : futurisme, surréalisme, impressionnisme, constructivisme[415]. La normalisation entre la RFA et la RDA intervient en deux temps, le 3 septembre 1971 avec la signature de l'accord quadripartite sur Berlin, puis par la signature le 21 décembre 1972 du traité fondamental de reconnaissance mutuelle[270],[271]. Staline va donc rejeter les accords et structures internationales mis en place par les Américains[67]. La guerre froide est d'abord un affrontement de deux idéologies de portée universelle aux yeux de leurs promoteurs respectifs. Le dénouement de la guerre froide bouleverse le paysage géopolitique de l'Europe, établit le modèle politique et économique occidental comme une référence incontestée dans la quasi-totalité du monde, et donne aux Occidentaux la maîtrise de l'architecture de sécurité et de défense en Europe. Le 23 mai 1949, la division de l’Allemagne devient officielle, par la promulgation de la loi fondamentale (Grundgesetz), acte de naissance de la République fédérale d’Allemagne (RFA, Bundesrepublik Deutschland), dont la capitale fédérale est Bonn[145]. Il suspend la convertibilité du dollar et met fin au système des cours de change fixes des accords de Bretton Woods. Du côté américain, de nombreux organismes et programmes d'échanges culturels voient le jour dans les années 1950, parmi lesquels l'United States Information Agency (USIA). La « grande culture » européenne héritée du siècle des Lumières bénéficie de moyens publics et privés importants qui permettent l'organisation de manifestations et d'échanges culturels dans tous les arts ; sur ce terrain, l'Est occupe le devant de la scène notamment dans les domaines de la danse et de la musique. La guerre entre l'Iran et l'Irak dure depuis 1980, sans qu'un camp ne paraisse en mesure de l'emporter. C'est pas sorcier (TV Series) La guerre de 14-18 (1999) Plot. Sur le plan économique, les États satellites d'Europe de l'Est sont forcés d'appliquer le modèle soviétique : collectivisation de l'agriculture, nationalisation de la quasi-totalité des activités économiques et planification centralisée à cinq ans calquée sur le calendrier et le modèle des plans à cinq ans de l'URSS. Des moyens importants sont mobilisés et des institutions d'État sont créées par les deux Grands pour mettre en œuvre leur stratégie dans le domaine de la culture. de dévier de la politique de Moscou, de « cosmopolitisme », de « sionisme » ou de travailler pour l'Occident. Mais elle est aussi pour une grande part dédiée à la propagande culturelle, dans son propre camp et dans l'autre camp. Staline refuse les propositions élaborées de concert par Londres et Washington de tenue d'une conférence internationale associant Ankara et toutes les parties, et renonce à pousser l'affaire plus loin[122],[78]. Selon les auteurs le début de la guerre froide est situé soit à la fin de la Seconde Guerre mondiale, soit un peu plus tard, en 1947 voire 1948. Les œuvres de pure propagande abondent qui vantent les mérites et les progrès de la société soviétique. C'est pas sorcier. La faisabilité et le coût de ce programme suscitent des débats aux États-Unis, mais il constitue un levier politique de première importance dans les négociations stratégiques START avec l'URSS qui visent à réduire les arsenaux nucléaires, sans pour autant qu'il élimine la notion de dissuasion nucléaire puisqu'il est en tout état de cause inenvisageable de protéger intégralement les territoires américains et soviétiques contre les armes nucléaires. Signé le même jour, le traité ABM limite à deux le nombre de sites de défense antimissile pour chacun des deux pays. [...] Au milieu des années 50, les adolescents américains et européens étaient plus unis par Brando que par l'OTAN »[425]. Une troisième guerre indo-pakistanaise d'origine ethnique a lieu en 1971 lorsque l'Inde envahit le Pakistan oriental pour assurer le succès des indépendantistes bengalis qui fondent le Bangladesh. Le monde était divisé en deux, le bloc de l'Ouest avec les Etats-Unis et le bloc de l'Est avec l'URSS, l'actuel Russie. Le sommet de l'OTAN à Londres, en juillet 1990, arrête les grandes lignes de la transformation de l'OTAN et invite les États membres du Pacte de Varsovie à établir avec l'OTAN des liaisons diplomatiques régulières. L’enquête menée par le Comité spécial de l’ONU sur la Hongrie en 1957 conclut son rapport en disant que le « soulèvement hongrois a eu un caractère non seulement national, mais aussi spontané ». Au même moment, Truman décide de lancer la fabrication d'une arme thermonucléaire (la bombe H)[177] dont le premier essai a lieu le 1er novembre 1952[178]. L'annonce de l'établissement de relations diplomatiques officielles au niveau d'ambassadeurs entre la Chine et les États-Unis le 1er janvier 1979 retarde de plusieurs mois leur conclusion[311]. Les principaux pays destinataires sont l'Irak, la Syrie et le Yémen au Moyen-Orient, la Libye, l'Éthiopie et l'Algérie en Afrique, Cuba et le Pérou en Amérique Latine. Il favorise la coexistence pacifique avec l’URSS, mais veut en même temps empêcher le communisme de se répandre dans le tiers monde. De nombreuses publications sont consacrées non plus seulement à une vision globale de la guerre froide, centrée sur les États-Unis et l'URSS, mais à ses autres acteurs. La critique de Nicolas L. sur Les Sorciers de la guerre [1978] vous aidera à vous forger une opinion sur la qualité du titre. Kennedy confie peu après à l'un de ses conseillers que « le mur n'est pas une très bonne solution, mais c'est diablement mieux qu'une guerre »[242]. En même temps, des événements graves, notamment la guerre du Viêt Nam, la guerre israélo-arabe des Six jours ou encore l'invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques, en montrent les limites et une course aux armements s'engage qui va durer toute la décennie 1960[256]. À l'Est comme à l'Ouest, la « grande » culture classique bénéficie du soutien des administrations publiques dans l'objectif que les artistes nationaux brillent dans les compétitions internationales comme le concours international Tchaïkovski à Moscou, ou bien lors des tournées de compagnies de danse ou d'orchestres symphoniques dont les médias relaient abondamment les succès. Pendant cette ère de détente, les cinémas soviétique et américain coproduisent en 1976 l'adaptation d'un conte russe, L'Oiseau bleu. Après les succès des Soviétiques qui lancent en 1957 le premier satellite, Spoutnik 1, puis envoient en avril 1961 le premier homme dans l'espace, Youri Gagarine, il s'agit pour les Américains de réaffirmer aux yeux du monde leur prééminence scientifique et indirectement leur capacité à gagner la course aux missiles balistiques intercontinentaux qui sont en passe de devenir le vecteur principal de l'arme nucléaire. Par ailleurs, Carter développe considérablement le soutien des États-Unis aux moudjahidines via le Pakistan ; baptisée opération Cyclone, cette action secrète est co-financée par l'Arabie saoudite. Les consultations préliminaires entre les États membres des deux alliances militaires aboutissent le 2 février 1989 à la définition d’un mandat de négociation. En Europe, où leur position militaire est plus forte que jamais, ils escomptent que les désaccords entre les membres de l'OTAN les paralysent. Rien de plus simple, il suffit de. Le FBI ayant ainsi arrêté aux États-Unis début septembre 1986 un savant soviétique, Zakharov, pris sur le fait en train d'espionner, le KGB piège et arrête le lendemain un journaliste américain, Danilov pour espionnage en le présentant comme un émigré antisoviétique. La lecture de la guerre froide sous l'angle des relations internationales s'articule autour de trois courants de pensée généraux, « classique » ou « orthodoxe », « révisionniste » et « post-révisionniste ». À la fin de la Seconde guerre mondiale, les États européens ruinés par la guerre et aux prises avec la décolonisation ne dominent plus le monde. Incorporées par la force dans l'URSS en 1940 en conséquence du pacte germano-soviétique, les trois RSS baltes sont les premières à affirmer dans un premier temps leur souveraineté puis dans un second temps leur indépendance vis-à-vis du pouvoir central soviétique. Les quatre principaux clients des États-Unis, en dehors des pays de l'OTAN, sont l'Iran jusqu'à la chute du Shah en janvier 1979, Israël, l'Arabie saoudite et la Corée du Sud. La guerre froide (en anglais Cold War ... Mais ces réformes ne pourront pas se mettre en place et c'est tout le système qui va s'effondrer, entraînant la chute des régimes communistes en Europe de l'Est, avec comme évènement le plus symbolique la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989, puis la dislocation de l'Union soviétique [21]. L'antiaméricanisme, alimenté par la propagande soviétique et ses relais nationaux, mobilise une partie des acteurs culturels au nom de la défense de la paix[420]. Le Sorcier de Terremer a reçu des critiques très positives, d'abord en tant qu'œuvre pour enfants et, plus tard, pour un public plus étendu. Un premier résultat est atteint avec la signature du Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires en août 1963. Cette annonce provoque une vive controverse avec l'URSS relative à sa compatibilité avec les traité ABM. Survenant moins d'un an après la crise des missiles de Cuba, cet accord est considéré par Kennedy comme un succès majeur de sa politique de maîtrise du risque nucléaire. Dans le domaine du renseignement, les moyens techniques prennent de plus en plus d'importance. La fin de l'année 1945 et l'année 1946 sont une période de transition durant laquelle les États-Unis recherchent encore l'entente avec l'Union soviétique qui de son côté avance ses pions avec prudence, sans souhaiter une rupture avec les Occidentaux qui vont alterner concessions et fermeté[78]. Dans les années 1940 et 1950, le combat pour la culture est souvent du ressort de la propagande, puis avec la détente des relations sur le continent européen, la culture est considérée de chaque côté comme un vecteur essentiel d’une lutte plus élaborée[416]. De très nombreuses personnes sont emprisonnées ou exécutées, l’immense majorité tout simplement car ils gênent les régimes alors en place, alors que ce sont souvent d’authentiques communistes comme le hongrois László Rajk exécuté en 1949[149]. Les négociations relatives à l'octroi de nouvelles concessions pétrolières aux soviétiques et les pressions occidentales conduisent finalement l’Armée rouge à se retirer[123]. L'ouvrage The Cambridge History of the Cold War publié en 2010 sous la direction de Melvyn P. Leffler et Odd Arne Westad s'inscrit dans cette logique d'une interprétation large, inclusive et pluraliste de l'histoire de la guerre froide. Les interventions directes et indirectes augmentent dans le monde : reprise en main de l'opération Charly menée dans toute l'Amérique latine par la junte argentine, aide aux Contras contre le Nicaragua en 1981-1986 (débouchant sur l'Irangate) et invasion de la Grenade en 1983[318]. Les propagandistes soviétiques identifient très tôt que le cinéma est une arme essentielle de la guerre des idées. En visite en Allemagne, Kennedy se rend à Berlin le 26 juin 1963, où il prononce un discours devenu célèbre par cette phrase « Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens (...) de Berlin-Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis : Ich bin ein Berliner [Je suis un berlinois] »[244],[245].